PrestaShop SEO inefficace

Pourquoi la plupart des techniques SEO PrestaShop ne fonctionnent pas ? (ép. 119)

Peut-être que vous avez aussi cette impression, vous constatez qu’aucune technique de référencement naturelle ne fonctionne bien. Vous faites pourtant ce qu’il faut, mais les effets de votre travail semblent provoquer zéro impact sur l’augmentation de votre trafic…

Déjà votre produit ? Est-ce que quelqu’un en veut ?

En fait il y a deux types de produits, ceux qui répondent vraiment à un réel besoin (genre du gazon en rouleau pour réparer sa pelouse) et ceux qui sont beaucoup plus subtils (ex. des bijoux fantaisie). Dans le 1er cas, c’est plus facile à vendre que dans le 2ème cas ou il faut un branding fort et une grosse étape de séduction.

Après la demande, vient la question du prix… bien souvent votre article on peut en retrouver des « similaires » chez la concurrence. La grande question c’est de savoir si vous êtes concurrentiel sur le prix (comme sur Google Shopping… On voit rarement en tête des résultats de Google les offres les plus chères… Normal en même temps ce sont les leaders du marché qui sortent et en plus ce sont ceux qui ont les meilleurs prix (c’est un cercle vertueux).

Il y a aussi la question de la marge… Est-ce que vous avez une marge intéressante sur vos produits ? Est-ce que vous négociez bien avec vos fournisseurs ? Le but c’est d’éviter de faire toute une manutention de vente pour générer un bénéfice « éclaté au sol ». Vous risquez de vous épuiser et d’être démoralisé de mettre autant d’énergie pour une si faible rentabilité.

Méritez-vous une bonne place dans Google ? Pas besoin d’être un expert…

Fuyez les stratégies SEO complexes et commencez juste par les points essentiels… Est-ce que vos produits sont correctement nommés ? Trop souvent je vois des balises title qui sont hors sujet et ne correspondent pas avec la recherche du client. Pareil pour la meta description qui est trop souvent « non définie » et laisse donc la main libre à Google.

Ne pensez pas à optimiser la fiche produit pour Google, mais plutôt pour le client… Pas forcément besoin de générer une fiche produit « interminable » ce n’est pas le but. Il faut proposer une fiche produit qui donne les informations clés que le client a besoin de savoir (comme montré en vidéo ci-dessous) la longueur du texte de la fiche produit n’est pas un critère.

Enfin, il y a tout le contenu informatif… Vos clients ont besoin de conseils concernant l’utilisation des produits qu’ils veulent acheter. Ils veulent des tests, des comparatifs, des vidéos du produit en démonstration… Un internaute fait tout un processus de recherche avant d’acheter un article. Si vous n’avez pas ces contenus, vous passez à côté d’un gros manque de visibilité, les visiteurs iront chercher ces informations sur d’autres sites.

Marre de Google ? Alors vous pouvez aussi faire autrement…

Si vous avez envie de vous passer de Google, c’est aussi possible, mais cela veut dire qu’il faudra que vous soyez entouré par des gens qui vont vous porter et vous médiatiser. Idéalement le TOP c’est de créer une communauté engagée autour de vous, via YouTube, TikTok, Instagram ou encore via un Podcast, mais ça ne sera pas facile non plus.

Vous pouvez vous « brander » comme Zeta Shoes et prendre une posture « engagée » pour l’environnement en proposant des chaussures recyclées à base de raisin… mais là non plus c’est pas facile. Même moi qui apprécie vraiment ce qu’ils font et que je suis sensible à leur message… est-ce que j’ai forcément envie de mettre 3 x fois le prix d’une chaussure Adidas ? Pas sûr… C’est pour dire comme l’effort doit être intense… Ecoutez aussi leur expérience e-commerce à travers ce podcast.

Les réseaux sociaux ou les nouvelles marques qui percent… forcément ça nous fait envie de faire pareil ! Mais dites-vous bien que c’est un long chemin, que parfois il y a aussi des investisseurs derrière et des gros budgets injectés (d’une autre dimension). Ne soyez pas dans la comparaison permanente, mais placez progressivement une brique après l’autre et félicitez-vous de vos petits accomplissements.

Réfléchir à un chemin « crédible » par rapport à votre taille et vos ambitions

Personnellement je prendrai plutôt le problème à l’envers, je me poserai la question « combien je veux générer de bénéfice mensuel » et combien du coup il faut que je vende de produits pour arriver à cet objectif ? Et se dire aussi avec quel type de produit j’ai le plus de chance d’arriver rapidement à cet objectif tout en optimisant le taux de conversion ?

Il ne faut pas oublier non plus que vous pouvez établir des deals avec des entreprises B2B ou des revendeurs, c’est un moyen de générer aussi plus de ventes sans forcément devoir démarcher à chaque fois de nouveaux clients. Si vous avez quelques « deals », ça peut vous permettre déjà d’assurer un revenu minimal de base.

Il y a des entreprises e-commerce qui ont plus de 25 ans d’existence sur internet c’est énorme ! Vous êtes tout nouveau ? C’est pas grave, mais vous ne pouvez pas les détrôner facilement. C’est pour ça qu’il faut essayer de se démarquer en proposant des expériences nouvelles… Quand vous pensez : « ça serait cool/fou de faire ça »… Et bien faites-le !

Au bout d’un moment, soyez « juste » content ! Ne cherchez pas à vendre plus…

Mon message va vraiment vous surprendre, mais voici ce que je pense… Avec un e-commerce quand on est une petite structure solo ou 2-3 personnes, quand ça fonctionne bien et que tout le monde arrive à être payé « décemment » pourquoi vouloir tenter de gagner encore plus ? Est-ce que c’est une insatisfaction permanente ? Faut-il absolument faire une pile de billets titanesque ?

Quand votre activité e-commerce est stable, que vous avez vos week-ends avec votre famille… Que votre niveau de stress est sous contrôle, ne serait-ce pas finalement ça la recette du succès ? Nous sommes dans un monde ou nous ne pouvons pas tous continuer à faire de la croissance c’est forcément une « évidence » et ça il faut le garder à l’esprit… beaucoup s’effondreront dans cette compétition.

Une partie des e-commerçant s’imaginent qu’en brassant « plus d’argent » ils vivront mieux… C’est vrai, mais jusqu’à un certain niveau. Mon message peut vous sembler vraiment étonnant, mais quand vous arrivez à « bien » vivre de votre activité « Soyez fiers ! »… Essayez d’optimiser vos processus, mais surtout placez votre curseur de satisfaction, sinon vous serez vraiment à la recherche de la fameuse marmite d’or au pied de l’arc-en-ciel.

Résumé de la vidéo : Google ne vous apporte pas assez de visiteurs ? Repensez-les axes fondamentaux…

  • Tout d’abord je vais vous montrer la différence entre deux produits, l’un qui « répond à un réel besoin »… l’autre qui est beaucoup « coup de coeur » (l’incitation à la vente est vraiment différente).
  • Le prix de vente de votre article + votre marge sont des critères qui auront forcément un impacte sur votre SEO à long terme.
  • Vos fiches produits pour qu’elles puissent remonter dans Google nécessitent d’avoir un bon titre, une bonne meta description, mais surtout qu’elles soient assez étoffées pour correspondre à l’attente du client.
  • Vous pouvez aussi créer une image de marque autour de votre entreprise, mais c’est un travail qui pourra prendre plusieurs années. Perdurer avec son e-commerce c’est un véritable marathon.
  • Les réseaux sociaux, les plateformes vidéos ou audio sont des formidables leviers, mais il faudra vous investir vraiment avec le coeur… C’est comme toujours beaucoup plus facile à dire qu’à faire !

BOUM !

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2 commentaires sur “Pourquoi la plupart des techniques SEO PrestaShop ne fonctionnent pas ? (ép. 119)”

  1. aaaha merci pour cet article qui reprend la base : faire du e-commerce pour les êtres humains, pour rendre service et pas pour s’afficher sur Google (même si ça parait quasiment incontournable maintenant).
    et bravo pour la leçon de vie que je partage tout à fait, il faut profiter de son bonheur. C’est quand on ne l’est plus qu’on se rend compte qu’on était heureux avant 🙂
    Et je suis rédactrice SEO… 😉

    1. Cela peut sembler parfois anodin, mais quand je vois certaines entreprises je me demande « le but final » de tout ça ! Amplifier les ventes c’est aussi amplifier d’autres problèmes, il faut être aussi content de son accomplissement 😉

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