Les catégories sur PrestaShop, vous les utilisez certainement pour classer vos produits… mais est-ce que vous leur avez ajouté des images pour les rendre plus attractives ? Souvent cette étape est très contraignante…

Mettre des images aux catégories c’est totalement dépassé !

Quand j’expliquais l’autre jour à ma femme que c’était contraignant pour les e-commerçants de devoir mettre des images aux catégories de produits, elle m’a dit simplement… « A quoi ça sert de faire ça » ?

Alors je lui ai dit : « Mais c’est pour rendre plus ludique la navigation, lorsqu’on navigue par le centre du site »… Mais le pire dans tout ça c’est qu’elle me réponde… « Ah mais moi je ne fais jamais ça, je passe par le menu et puis je rentre dans la catégorie que je veux… ».

En réalité elle n’a pas tout tort, il est vrai que sur mobile si le menu est assez fourni on peut se permettre d’arriver directement à l’embranchement final, surtout si on sait ce qu’on veut. En revanche, quand on est en phase de réflexion, il est possible que vous passiez d’abord par les catégories racines.

Les catégories principales sont souvent des « fourre-tout » géants

Comme je l’ai montré en vidéo, si on prend par exemple le cas de Zalando, les catégories principales proposent jusqu’à 350’000 produits… oui vous avez bien lu et quand on rentre dans ces catégories principales qu’est-ce qu’on voit ? Pas de sous-catégories, mais directement des produits pilotés avec le filtre à facettes…

La stratégie n’est pas mauvaise en soi, mais Zalando a les moyens et le temps de mettre en avant les bons produits même dans des catégories « gargantuesques » et des le faire remonter en tête de gondole. A contrario chez les petits / moyens e-commerçants, les catégories principales remontent souvent tout et n’importe quoi.

C’est pour cela que je recommande aussi de masquer les produits, jusqu’à ce qu’on soit au bout de l’arborescence et les afficher uniquement lorsqu’il n’y a plus de sous-catégories. Imaginez si vous êtes dans une catégorie globale « pantalon »… comment voulez-vous montrer des produits explicites à vos clients, l’intention est trop générique et vous risquez de vous tromper…

Enfin une solution innovante pour les images des catégories

Personnellement je comprends tout à fait pourquoi les e-commerçants ne mettent pas d’images à leurs catégories… Imaginez, si je dois illustrer la catégorie « pantalon »… Je fais quoi ? Une image avec les 10 types de pantalons les plus portés dans le monde ?

Bon, cela va impliquer aussi de faire une image pour chaque catégorie avec un montage d’images… Imaginez deux mois plus tard… les tendances changent, il faudra faire quoi ? Et bien, il faudra retoucher les images et les réactualiser pour éviter de devenir complètement « has been ».

La solution que je propose est simple, l’image de la catégorie sera représentée « automatiquement » par le produit en position n°1 dans cette catégorie. Cela permet de ne pas avoir besoin d’image personnalisée et l’image de sous-catégorie s’actualisera automatiquement en fonction du 1er produit en tête de gondole dans la catégorie.

Faut-il continuer la pratique du SILOING avec les produits ?

Pour dire vrai, j’ai l’impression par moment de devenir un « BOOMER » avec une approche assez carrée concernant la catégorisation des produits. J’aime bien dire : 1 produit = 1 seule catégorie = en bout d’arborescence, en revanche je suis moins fan des produits multi-catégories qu’on va faire afficher un peu partout.

Si on veut aller dans le sens de Zalando avec un filtre massif (en supprimant les sous-catégories centrales) je pense que c’est aussi une direction envisageable, mais qui implique aussi certaines contraintes. Il faut des filtres efficaces, ce qui implique que les caractéristiques et les déclinaisons de vos produits doivent être bien fournies et ça, c’est souvent un travail de longue haleine.

En plus de ça, il faut aussi que dans toutes les catégories, les produits qui arrivent en tête soient explicites (on évite l’accessoire à 10ct avec une vilaine photo en 1ère position). Cela demande du temps de réflexion et souvent une gestion manuelle de tri que vous devrez répéter régulièrement pour être explicite (en fonction de la tendance, de votre stock, de vos marges, etc.).

La règle c’est qu’il n’y a pas de règle

C’est une citation que j’utilise un peu trop en ce moment, car elle m’arrange bien et me permet de sortir de tout type de situation haha… Plus sérieusement sur les 4 mastodontes du e-commerce que j’ai montré en vidéo aujourd’hui, aucun n’utilise exactement la même stratégie pour la gestion des catégories.

Pour mes clients je dois avouer que c’est pareil, il y a aussi des contraintes à gérer VS l’idéal désiré… Parfois il y a un ERP derrière ou alors la révision des catégories demandera des mois de travail et donc doit se faire petit à petit. Parfois on ne peut pas utiliser le filtre à facettes, car cela demande trop de ressource pour structurer les produits.

Une chose qui est certaine c’est qu’il faut aider le client à se repérer dans le shop pour qu’il trouve rapidement ce qu’il cherche. Parfois quand la structure des catégories laisse à désirer je tente d’améliorer la recherche interne avec des modules de recherche avancés pour faciliter l’expérience client (c’est toujours un équilibre de compromis).

Pour ce tutoriel PrestaShop vous avez à disposition :

• 1 x subcategories.tpl (pour afficher les images)
• 1 x CategoryController.php (pour générer les images)
• 1 x category-header.tpl (pour retirer l’image d’entête)
• 1 x custom.css (pour la mise en forme)
• 1 x product-list.tpl (pour masquer les produits)

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Résumé de la vidéo : Automatisez la génération des images des catégories grâce aux images produits PrestaShop

• Tout d’abord on visite quelques gros sites e-commerce pour se faire une idée de comment ils gèrent la présentation des catégories et s’ils les représentent par des images (tous sont finalement assez différents).
• Dans PrestaShop on utilise ensuite le tri par produit et on met en place un comportement qui va changer automatiquement l’image de chaque sous-catégorie (basé sur le classement du 1er produit).
• En bonus, je vous montre comment masquer les produits tant qu’on n’est pas en bout d’arborescence, afin que le client se focalise sur la navigation.